La rivière du Glandon, qui irrigue la Maurienne avant de se jeter dans l’Isère, souffrait de nombreux dysfonctionnements écologiques suite à son artificialisation. La restauration hydromorphologique (travaux de reprise de la forme du cours d’eau en vue d’un meilleur fonctionnement hydraulique) permettra à terme (3 à 5 ans) de rétablir le bon fonctionnement des communautés biologiques (animales et végétales) via la disponibilité des habitats par exemple. La lutte contre l’érosion des lits mineurs a été traitée par des techniques de génie-végétal.
Un des objectifs primordiaux était de rendre aux espèces aquatiques leur habitat naturel pour leur permettre de se déplacer, de se nourrir et de se reproduire. Ainsi, des blocs de carrière ont été installés dans le cours d’eau et agencés de manière à augmenter ou ralentir les écoulements. Ils créent des zones plus profondes où les truites et les ombles peuvent se reposer et d’autres, plus rapides et étalés, propices à leur alimentation. Des blocs libres créent une rampe facilement franchissable entre le Gardon et l’Isère.

Un lit de rivière plus large pour accueillir une végétation diversifiée
La restauration hydromorphologique du Glandon a également permis de créer un nouveau lit sur une section de la rivière. Grâce à plusieurs mois d’automne particulièrement secs, les équipes d’Equo Vivo ont pu rapidement élargir le lit de la rivière pour passer de 5 à 7 m avant travaux à 10 à 20 m après travaux. Cela permet à une végétation diverse de s’installer petit à petit. Le retour de l’eau matérialise le nouveau tracé de la rivière, que des plantations spécifiques comme des saules viennent compléter.